NHỮNG CUỘC MẠN ĐÀM THÂN MẬT VỚI THẾ GIỚI BÊN KIA

 

 

Communications reçues au C.S.L.

Un accident de voiture


Lors de la réunion spirite du samedi 6 janvier 2001, un Esprit incorpore un médium :
- On me presse pour que je parle, mais j’ai bien peur de ne pas être en diapason. Voilà : Je ne suis pas content. Tout allait bien pour moi, ce qui n’a pas toujours été le cas et maintenant je suis spolié.
Un second médium, interpellé par le président de séance, répond à l’Esprit :
- Que t’arrive-t-il ?
- Il m’arrive qu’on m’enlève tout ce que j’ai mis des années à construire. J’étais pauvre et en me privant j’ai bâti pierre par pierre, j’arrive à un résultat, de vivre confortablement, tranquillement, et on m’enlève tout !
- Tu as construit dans ta vie terrestre ?
- Oui.
- Et maintenant, sais-tu où tu te trouves ?
- Je crois bien avoir compris. Mon dernier souvenir est un bruit effroyable, des douleurs qui me transpercent et puis le noir et le froid ; c’est un accident. J’ai vu les tôles déchiquetées et moi, inerte, au milieu. On découpait ces tôles pour sortir mon corps. Mon corps (l’esprit est très troublé à ce souvenir et il se demande) peut-être, c’est un cauchemar, un mauvais rêve mais depuis je suis dans un trou noir et froid. Et puis se sentiment d’injustice.
- Tu as donc eu un accident et tu es mort. Tu l’as compris ?
- Je croyais encore un peu à un cauchemar dont je me réveillerai.
- Non, c’est la réalité !
- Pourquoi moi ? Pourquoi quand tout va bien, on me prend tout, même ma vie ?
- Parce que ce que nous construisons sur Terre ne dure pas, c’est éphémère, la vraie vie, c’est après.
- On me l’a déjà dit, ça. Mais pour la vraie vie d’après comme tu dis, je ne vois rien. Des ombres qui passent. Il est où le réconfort ?
- Tu ne penses qu’aux biens terrestres, plutôt que de penser aux autres, à ceux qui t’entourent.
- Si tu savais la somme de sacrifices que cela représente, ce n’est pas juste.
- Cesse de penser uniquement à ce qui passe rapidement, la vie terrestre n’est qu’une étincelle dans le temps.
- C’est bien ce qui me fait peur. Je ne veux pas rester éternellement dans le noir avec rien.
- Il n’y a pas rien. Tu vois des ombres qui passent, tu dois construire maintenant.
- Oui, mais ça paraît tellement irréel, tout ça.
- Parce que tu le refuses.
- Je pensais qu’on m’accueillerait, qu’on m’aiderait.
- on ne peut t’accueillir que si tu crois. Sur terre, tu avais un guide, un ange gardien.
- Et il est où ?
- Il est toujours près de toi. Y croyais-tu sur terre que tu avais un ange gardien ?
- Des jours, ça faisait du bien d’y croire, oui. Oui, j’avais cette notion là mais vague.
- Notion vague qui est réalité. Et là où tu te trouves maintenant, tu as toujours ton guide auprès de toi mais c’est toi qui refuses de le voir.
- Il ne se manifeste pas, il ne m’aide pas.
- L’as-tu appelé ? Crois-tu en lui ?
- S’il se montre, oui, je croirais.
- Non, c’est à toi de croire en lui ; alors, il se montrera, il est à côté de toi.
- Bon, si je comprends ce que tu me dis, je dois faire un trait sur tout ce qui était ma vie ?
- Oui, toute ta vie terrestre.
- il faut que j’apprenne à vivre là où je suis ? et il ne restera rien de ce que j’ai fait sur terre ?
- Non parce que rien ne nous appartient sur terre et nous n’y sommes que de passage.
- Pas facile ce que tu me proposes.
- Si ! le tout est que tu veuilles reconstruire, recommencer.
- Je peux ?
- Bien sûr que tu le peux. Avant d’être sur terre, tu étais déjà ici, pour un bref passage.
- Tu sais, je ne manque pas de courage, je sais et je peux travailler. Si tu me dis que je peux rebâtir ici, je peux le faire. Mais il faut toujours recommencer.
- Non, ce n’est pas une construction matérielle que tu dois faire. Tu dois faire un chemin spirituel maintenant, celui que tu as oublié de faire sur terre. Tu dois prier.
- Je ne sais pas faire, il faut me donner un mode d’emploi, de l’aide.
- Bâtir un idéal de paix et d’amour.
- Ca servira à quelqu’un ?
- Oui, à toi en premier et à tous. Aujourd’hui, tu as besoin d’aide pour t’ouvrir les yeux et demain tu pourras aider à ton tour. Appelle ton guide.
- Et il viendra ?
- Bien sûr. Cherche la lumière, elle te guidera et grossira en toi ensuite. La construction, c’est d’aller vers ce chemin de lumière et le faire grandir.
- C’est vrai que si on regarde bien, c’est moins noir, il semble y avoir plus de lumière. C’est plus clair. C’est l’inconnu et je n’ose, écoute, je vais essayer.
- Cette lumière, c’est la première pierre. Essaie, tu vas réussir.
- Là, si tu me parles de pierres, c’est mon affaire.
- Et bien imagine que cette lumière est la première pierre et tu auras un édifice de lumière.
- Je sens que je peux te faire confiance. C’est pas bien dans mes habitudes mais je te fais confiance.
- D’autres sont passés par là avant toi et ils ont réussi.
- Tout le monde passe par là ?
- Tout le monde passe par le chemin de lumière, oui. Appelle ton guide et prie.
- J’ai l’impression que je n’ai pas d’autre choix.
- Là où tu es tu n’as pas d’autre choix. Es-tu bien dans l’état où tu te trouves maintenant ?
- Non, je ne suis pas bien.
- Alors, que crains-tu ?
- C’est vrai que je n’ai plus rien à perdre et tu m’as donné l’énergie de le faire. Maintenant, on me dit de partir, c’est vrai qu’il y a du monde autour. Merci à toi.
- Vas vers la lumière.

 

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