NHỮNG CUỘC
MẠN ĐÀM THÂN MẬT VỚI THẾ GIỚI BÊN KIA

Joseph
Fleury Crépin, médium dessinateur
Dans le cadre de nos recherches pour vous
faire découvrir diverses médiumnités, notre attention s’est
arrêtée sur l’œuvre d’un médium peintre moins connu
qu’Augustin Lesage, Joseph Crépin mais qui suscite un intérêt
tant l’œuvre est originale et atypique.
Il est né en 1875 à Hénin-Liétard, actuellement
Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Durant son enfance et
son adolescence, il souffre souvent de troubles oculaires et
il subira deux opérations. Après son certificat d’études, il
apprend le métier de plombier zingueur et il travaille dans
l’entreprise familiale ; en même temps, il étudie la musique.
Vers l’âge de 25 ans, il compose pour clarinette puis il
dirige une fanfare de trompettes et de cors.
En 1901, il se marie et s’établit plombier zingueur, sa femme
tient une quincaillerie. Durant les loisirs, il joue de la
musique pour les bals mais avec la guerre de 1914, ce monde de
fêtes populaires vacille. A cause de sa mauvaise vue, Crépin
n’est pas mobilisé mais il est réquisitionné à l’arrière. Il
ne rentre de cet exil qu’en 1920 dans une région dévastée par
les combats.
En 1927, sa fille aînée tombe malade aussi il abandonne la
direction d’orchestre mais il continue à copier de la musique
pour ses amis. Vers 1931, il manifeste un intérêt pour la
radiesthésie ; il a un don de sourcier, il est capable de
déceler une source d’eau. Sa curiosité grandissante, il rentre
en relation avec un membre du cercle spiritualiste de Douai et
fait la connaissance d’un peintre médium Victor Simon et
d’Augustin Lesage. Sur les conseils de ses amis, il devient
alors guérisseur. Il soigne par imposition directe des mains
sur des malades puis à distance à l’aide de fiches.
C’est en 1938, à l’âge de 63 ans, qu’un soir où il copiait de
la musique, sa main cesse de lui obéir pour se mettre à tracer
de petits dessins. Ses amis l’encouragèrent et il se mit à
réaliser sur cahier d’écolier une série de temples, de vases
et de statues.
Sur ces entrefaits, une voix « mystérieuse » lui parvint : «
Le jour où tu auras peint 300 tableaux, la guerre finira ». Et
il se met à peindre sur toile, il finit le trois centième le 7
mai 1945.
Il se désincarne en novembre 1948 après avoir réalisé 43
nouveaux tableaux.
Sa peinture :
Il réalise d’abord ses dessins sur des cahiers d’écolier et il
les reporte sur la toile en les agrandissant si cela est
nécessaire ; les couleurs lui sont données par les Esprits, il
n’intervient jamais dans le choix des couleurs. Il travaille
seul aussi bien le jour que la nuit et son plus grand plaisir
: « est d’entendre de la musique pendant que je peins. Il y a
des moments où je vois des ombres sur ma droite, ce sont
sûrement mes guides et j’entends souvent des coups frappés. »
Malgré ses problèmes oculaires, il ne mettra jamais de
lunettes quelle que soit la finesse de ses peintures : « J’ai
commencé par peindre à plat, puis de plus en plus fortement en
relief, même sur verre ; à des étoiles, j’ai fait jusqu’à 1500
points à l’heure »
L’extraordinaire régularité du calibrage de ces points est
très impressionnante.


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