NHỮNG CUỘC
MẠN ĐÀM THÂN MẬT VỚI THẾ GIỚI BÊN KIA

UNE HISTOIRE DE MAISON HANTÉE
Une famille de notre connaissance, qui vient d'aménager dans
une maison construite il y a une cinquantaine d'années, a
constaté dès son arrivée des troubles divers, des bruits
inexpliqués provenant le plus souvent du sous-sol. En
désespoir de cause, ils font appel à nous. Cela représente une
nouvelle expérience pour le groupe qui n'est jamais intervenu
de façon solidaire dans ce contexte.
Trois médiums se sont rendus sur les lieux : Catherine, Alain
et Christian. Arrivés au premier sous-sol, ils ressentent une
ambiance négative et désagréable ; au deuxième sous-sol, ils
sont pris d'angoisse, de nausées et doivent mobiliser toute
leur énergie pour ne pas faire demi-tour.
C'est bien là que « ça » se passe.
Ce sous-sol a été aménagé en boîte de nuit et les sensations
sont très lourdes, l'angoisse semble suinter des murs.
Qu'a-t-il bien pu se passer ici, quel type d'Esprit est resté
attaché à ces lieux ? Mais nous ne sommes pas venus pour
juger, nous sommes là avant tout pour venir en aide à ces
Esprits, les raisonner, les moraliser, pour qu'ils puissent se
libérer de ces lieux et libérer ces lieux.
Voici le résumé de cette intervention qui a duré plus d'une
heure:
Nous demandons à Françoise, la maîtresse de
maison, de dire une prière. Françoise, qui est catholique
pratiquante a les plus grandes difficultés à réciter le «
Notre Père » car un Esprit s'amuse à la faire bafouiller et à
intervertir les termes. Elle doit répéter plusieurs fois cette
prière avant de la dire correctement. Puis elle leur demande
en termes simples et directs de partir de cette maison, de
laisser sa famille tranquille.
Catherine lit une prière destinée aux Esprits souffrants et
endurcis, extraite de « l'évangile selon le Spiritisme ». Le
ton est volontairement déterminé et tranchant pour obtenir une
réaction de ces Esprits. Cette réaction est immédiate puisque,
depuis le début, Christian a incorporé un Esprit agité qui ne
cesse de psalmodier ces mots : « prêchi-prêcha, prêchi-prêcha,
etc… » alors que deux autres Esprits ricanent.
Enfin, l'Esprit incorporé s'exprime, en termes véhéments. Ses
premiers mots sont :
« Que faites-vous ici, chez nous ? C'est à vous de
déguerpir et de nous laisser tranquilles ! Nous sommes chez
nous, partez ! »
Avec une douceur infinie, beaucoup d'amour et de compassion,
un Esprit supérieur, un guide répond, par la bouche de
Catherine, que ces médiums sont là simplement par compassion
pour eux, pour les aider à se sortir de cette situation, de
cette prison où ils se terrent et qu'ils peuvent accéder s'ils
le veulent à un monde où ils existeront vraiment, où ils
seront entourés, aidés, où ils percevront la lumière, où ils
auront la possibilité d'évoluer, que cela ne dépend que d'eux,
qu'il leur est simplement demandé de faire un premier pas.
L'Esprit ne répond pas tout de suite, il est très troublé par
la force et la douceur irrésistible de l'Esprit supérieur qui
lui répond. Il finit par avouer qu'on ne lui a jamais parlé
comme ça et que la compassion, il n'a jamais connu… Il est
partagé entre l'envie d'écouter cet Esprit évolué, de le
suivre dans cette ouverture et l'attachement à ce lieu, à cet
état et aux autres Esprits qui sont là.
Puis il se « ressaisit » et revient à son idée fixe : «
Ici, c'est chez nous, nous ne pouvons pas partir… De toute
façon, après ce que j'ai fait, enfin… ce que l'on m'a fait
faire, je ne peux pas sortir d'ici, je suis enchaîné ! Et
dehors, on nous attend pour la punition… un châtiment
terrible, à la mesure de ce qu'on a fait ! »
Sans se départir de sa grande douceur et de sa patience sans
limite, l'Esprit évolué lui répond que le châtiment dont il
parle, il se l'inflige lui-même depuis bien longtemps en
restant prostré dans ce lieu froid et sombre comme une
oubliette.
« Oui, tu es attendu à la sortie de cette geôle, attendu
par ton guide dans la joie et le pardon, car le pardon de Dieu
existe pour tous ses enfants. Tu n'auras plus peur, tu n'auras
plus froid »…
Au fil de la conversation, on comprend que cet
Esprit n'est pas foncièrement méchant mais plutôt égaré et
souffrant. Maintenant lui apparaît l'espoir qu'il peut
s'arracher à cet état misérable pour accéder à un niveau de
conscience supérieur qui lui permettra d'évoluer enfin, mais
il est déchiré entre cet espoir et l'attachement malsain à ce
lieu, cette tanière, à ses compagnons de misère et à cette
peur du châtiment, à cette honte sous-jacente.
Dans chaque réponse, on le voit osciller entre cet espoir et
cette peur/honte, entre le positif et le négatif, la lumière
et les ténèbres.
L'Esprit guide qui a compris que s'il parvient à décider cet
Esprit difficile, les deux autres le suivront, déploie des
trésors de tendresse pour le raisonner ; mais l'Esprit résiste
et se retranche encore derrière ses compères. Le médium est
épuisé et l'incorporation doit se conclure.
« Vous m'avez fait apercevoir des possibilités auxquelles
je ne croyais plus, j'ai ressenti l'amour vrai avec lequel tu
m'as parlé… Je ne pensais pas que je pouvais être aimé comme
ça, et peut-être pardonné. J'ai vraiment envie et besoin de
cette lumière dont tu m'as parlé, mais tout ça je me demande
si ce n'est pas trop beau pour être vrai… J'ai besoin de
réfléchir et d'en parler aux autres. Je ne dis pas oui, mais
je ne dis pas non, je vais réfléchir… »
Rendez-vous tacite est pris pour la semaine suivante, cet
Esprit semble prêt à sauter le pas mais qu'en sera-t-il pour
ceux qui sont restés tapis, goguenards ? Ils semblent plus
endurcis et moins accessibles à la raison.
Deuxième séance, huit jours plus tard.
Malgré les prières des habitants de la maison, l'ambiance
s'est détériorée encore, les disputes se multiplient ainsi que
les manifestations…
L'équipe des médiums s'est renforcée : aux trois premiers se
sont joints Annick, Bernard et Gilles. L'Esprit va-t-il tenir
sa promesse et s'incorporer à nouveau, les autres Esprits
vont-ils se manifester ?
Catherine a préparé une prière circonstanciée, très dense.
Françoise, présente, leur renouvelle sa demande de les voir
partir. Tous les médiums sont prévenus : il risque d'y avoir
plusieurs incorporations simultanées ; ces incorporations
seront sans doute pénibles et il conviendra de les retenir, de
les différer afin d'éviter la confusion et que chacun puisse
parler à son tour. Et en effet, les médiums diront à l'issue
de la séance que dès les premiers instants, chaque Esprit
était là, incorporé, prêt à parler et que chaque médium a dû
faire un effort important pour les contenir.
Catherine dit la prière ; aussitôt l'Esprit incorporé la
semaine précédente se manifeste en reprochant certains termes
de la prière.
«Tu dis que nous sommes
méchants et endurcis. Nous ne sommes pas méchants, pas
endurcis. D'ailleurs qui êtes-vous, vous, pour venir nous
donner des leçons ? Vous n'avez donc jamais commis d'erreurs,
vous n'avez pas de travers, vous êtes parfaits, quoi !
Laissez-nous donc, puisque nous sommes si imparfaits ! »
Le ton est donné, il semble revenu à son attitude méfiante et
agressive du départ. Mais Catherine lui répond :
« Tu n'as retenu que ces seuls mots ?
- Non, j'ai bien écouté chaque partie de ton discours.
- Tu as du entendre que chaque Esprit doit se perfectionner
au fil du temps et des vies. Nous-même sommes probablement
tombés dans les mêmes errements que vous, peut-être pires ;
mais, si nous sommes encore très loin de la perfection, nous
avons compris, nous avons admis la nécessité de progresser et
nous nous efforçons chaque jour d'y parvenir. »
L'Esprit semble touché par cet argument, mais il ne veut pas
lâcher prise et ergote. En fait, et chacun le sent à ce
moment-là, c'est peut-être bien cet Esprit le plus retors, le
plus difficile. Il est évolué, sans doute plus que les autres,
il a la conscience de Dieu, du guide spirituel et de
l'évolution, mais il discute pied à pied chaque argument.
Dans le dialogue, il apprend qu'il pourra se réincarner dans
de bien meilleures conditions et qu'il naîtra au sein d'une
famille aimante, avec un père et une mère attentionnés.
L'Esprit reste silencieux puis, incrédule et espérant à la
fois, il demande :
« Tu veux dire un vrai père et une vraie mère… et ils ne
m'abandonneront pas ? »
Le ton a changé, c'est le moment clef. Lorsqu'on lui confirme
qu'il sera un enfant aimé, jamais abandonné, cet Esprit
s'effondre et le médium est secoué de sanglots…
Alors Catherine lui montre ce pas qu'il doit faire pour
accéder à la lumière, se sortir de ce trou, lui parle de son
guide et de ceux qui l'attendent pour l'aider, pour l'aimer.
Il renâcle encore un peu, bien que sa décision soit déjà prise
:
« Oui, je veux ça… je n'ai plus guère d'autre choix, je
crois, mais je ne peux pas laisser là les autres, ils ne
comprendraient pas. »
- Mais, au contraire, tu dois le faire pour toi, mais aussi
pour eux. Ils te suivront, tu sais. »
Encore quelques hésitations et il se décide à faire ce pas qui
lui semble immense :
« D'accord, je vous fais confiance… je te fais confiance à
toi qui a su me parler sans me juger. Je te crois, je pense
qu'il n'y a pas de piège. »
Il est d'abord troublé puis, peu à peu, il se sent tiré vers
le haut et perçoit de la lumière, une lumière qui l'inonde
maintenant. Juste avant de se fondre dans cette lumière, il
murmure, comme une main tendue à ses compagnons :
« Vous pouvez venir, il n'y a pas de piège… pas de piège.
»
Ce dialogue aura été très long et très difficile, mais très
riche aussi pour chacun.
Rapidement, le deuxième Esprit, incorporé par Annick prend la
parole :
« Et alors, on me demande rien, à moi ? Et d'abord, il se
prend pour qui l'autre et de quel droit il parle en mon nom ?
Un silence, puis : Il est vraiment parti ? »
Gilles lui répond :
« Oui, il est parti, il est maintenant dans la lumière,
dans l'amour… Tu ne veux pas faire comme lui ?
- Alors parce que lui il part, il faut qu'on parte aussi !
Et pour le retrouver ! … Ah non ! Moi je suis bien là, et
encore mieux s'il n'y est plus ! Tu sais… je ne l'aimais pas.
Et c'est chez moi, ici. J'étais là bien avant lui, j'étais là
le premier. Moi, je reste. Je n'embête personne. C'est eux qui
ont embêté les gens qui sont arrivés… pas moi ! Moi, je n'ai
rien à voir avec eux, je suis bien tranquille ici et je ne
demande rien à personne ! "
Gilles lui parle aussi de l'amour et de la lumière qu'il peut
facilement retrouver, que lui aussi aura droit au pardon et à
refaire une vie meilleure.
« L'amour, il y a longtemps que je ne sais plus ce que
c'est… mais ici je suis tranquille.
- Il faudra pourtant bien que tu évolues, tôt ou tard. Tu
veux rester encore combien de temps dans cet état, dans ce
trou à rat ?
- C'est vrai que c'est pas terrible ici, surtout depuis que
les autres sont arrivés, avec toutes leurs chinoiseries
(L'Esprit parle des prières que la famille fait chaque soir
depuis une semaine), je ne suis même plus si tranquille !
- Tu sais, l'autre Esprit a fait le bon choix, il est déjà
auprès de son guide qui va l'orienter pour une nouvelle vie.
- Oui, j'ai entendu ce que vous lui avez dit… mais t'es
vraiment sûr que ce sera pareil pour moi, que je pourrais
retrouver une famille ?
- Oui, c'est certain… d'ailleurs, tu as entendu : il n'y a
pas de piège.
- De toute façon, ça ne me plaît plus guère ici, et si
l'autre y est arrivé… je ne suis pas plus bête que lui ! Mais
je ne veux pas le retrouver, celui-là !
- N'aie aucune crainte !
- Qu'est-ce que je dois faire ?
- Demande l'aide de ton guide, oriente-toi vers la lumière
et laisse-toi conduire. »
Avec l'aide de Gilles, cet Esprit se dégage
peu à peu.
« Je vois une trappe lumineuse qui s'ouvre et je me sens
aspiré en haut, vers cette trappe… c'est une sensation
agréable ! »
Ce sont ses derniers mots.
Aussitôt, le troisième Esprit, incorporé par
Bernard intervient, interloqué et paniqué :
« Mais… mais… ils m'ont laissé tomber ! Qu'est-ce que je
vais devenir, tout seul ? »
Alain lui répond :
« Tu n'as plus rien à faire ici, il faut les suivre, aller
vers la lumière. Le moment est venu pour toi aussi. »
Le médium, qui ressent la peur panique de cet Esprit est pris
de tremblements. S'ensuit un dialogue où l'Esprit, peu évolué,
va constater maintes fois qu'il est désormais seul et exprimer
sa peur, son trouble et son scepticisme alors
qu'inlassablement Alain lui demande de se tourner vers la
lumière.
« Tu me parles de lumière, mais je ne vois rien que le
noir. Je suis comme au fond d'un puits. J'ai peur d'aller
dehors et de toute façon, je ne peux pas ! »
Au fil du dialogue, l'Esprit se sent lentement monter dans ce
puits, percevant de vagues lueurs, puis un peu de clarté et
enfin, semble sortir de ce puits, dans une grande lumière. Il
se sent sauvé et remercie.
Cette réunion aura duré deux heures et c'est
fatigués mais le cœur empli de la satisfaction du travail
accompli que les médiums quittent ces lieux désormais
débarrassés de souffrance et de peur. Tous ont ressenti comme
un grand souffle d'air dans ce sous-sol, comme un grand coup
de balai. Il n'y a plus cette atmosphère angoissante et
oppressante, il ne reste plus qu'une cave délabrée que la
poussière avait envahi !
CHRISTIAN LETELLIER
Les enseignement qu'ont tirés les médiums de cette
intervention sont les suivants :
Catherine: J'ai été étonnée par
l'importance de l'aide des Esprits supérieurs. A la deuxième
intervention, les trois Esprits perturbateurs se sont
communiqués et la réunion a duré presque deux heures. En temps
ordinaire, je suis souvent lasse après une réunion d'une
heure, mais là, rien de tout cela, je me sentais comme «
portée » tellement il y avait de l'aide.
Le lendemain, à la suite de la réunion, j'ai revu mon amie
Françoise, elle était très calme et avait été fort
impressionnée par ce qui s'était passé.
J'ai toujours pensé que chaque événement de la vie a une
raison d'être et que si l'on veut avancer, il faut analyser et
comprendre le pourquoi de chaque difficulté rencontrée. Ici,
dans cette situation, je me demandais qu'elle était l'utilité
de ces manifestations, certes on avait aidé trois Esprits à
aller vers la lumière, mais pour cette famille qui, de
surcroît, est catholique et pratiquante ?
J'ai été très étonnée lorsque mon amie m'a confié : «
Vois-tu lorsque j'étais petite, on me disait souvent : tu as
un ange gardien, je n'y comprenais pas grand chose mais
maintenant, j'ai compris que je ne suis jamais seule, j'ai
vraiment un ange gardien et je peux lui demander de l'aide. Je
sais aussi que face à une situation lorsque je ne peux rien
faire, Dieu lui par contre, peut ! Et que Dieu pardonne et
quel pardon ! Je l'ai ressenti au fond de moi-même.»
Mon amie ne deviendra pas une spirite dans cette vie mais je
sais qu'elle avancera dans sa vie catholique avec plus de foi
et d'assurance. N'est-ce pas un bel avancement et la raison de
cette épreuve qu'elle a traversée !
Ce qui est sûre par contre, elle connaissait mal le spiritisme
mais elle ne l'associera jamais aux sciences occultes.
Annick : Au départ, une certaine
angoisse. Lors de la prière et de la lecture, une grande
attention. Quand le premier Esprit a commencé à parler, une
grande agitation presque une colère parce que le deuxième
Esprit était déjà là, il voulait parler lui aussi et n'était
pas d'accord. Il n'arrêtait pas de dire : « menteur, menteur !
» Quand il a pu parler le calme est revenu et une impression
de grand soulagement. De l'écoute attentionnée pour le
troisième Esprit avec un sentiment de compassion pour lui.
Quand tout a été fini, l'atmosphère avait changé, elle n'était
plus lourde et écrasante mais légère presque pure. Enfin une
grande joie d'avoir été utile et d'avoir vécu cette
expérience.
Bernard : Au début de la séance, un
Esprit essayait de s'incorporer et cela me provoquait des
démangeaisons désagréables au niveau du front, du nez et cela
a duré tout le temps que le premier Esprit soit délivré. La
séance a été longue mais je pense avoir réussi à être
concentré et à prier pour la délivrance de ces Esprits
souffrants. Le résultat final est encourageant grâce à l'aide
des Esprits supérieurs. Finalement beaucoup de joies et de
satisfactions d'avoir pu aider tout le monde : les Esprits et
la famille habitant la maison.
Gilles : C'est une nouvelle expérience qu'il
nous a été donné de vivre, car cette fois, c'est nous qui
sommes allés à la rencontre d'Esprits souffrants dans le
sous-sol de cette maison. Sensations d'angoisses d'abord, puis
d'espoirs au fur et à mesure que se rompaient les chaînes de
ces pauvres Esprits, et enfin sensations d'immenses joies de
les sentir partir vers la lumière, l'amour, le pardon et la
liberté.
Alain : J'aime l'aide que l'on apporte
aux Esprits souffrants dans les soins et les réunions spirites
aussi cette expérience de maison hantée avait de quoi me
séduire par de multiples points. Nous nous sommes déplacés sur
la demande de personnes ne connaissant pas le Spiritisme sur
un lieu extérieur au centre, c'était un nouveau cadre de
travail. La réussite de notre intervention dépendait à la fois
des Esprits supérieurs, de nos guides, des médiums mais aussi
de la famille. Chacun a trouvé une satisfaction : les Esprits
souffrants ont trouvé la voie de la lumière, la famille, sa
tranquillité et nous, la possibilité d'intervenir dans un
milieu autre que le centre.
Christian : J'ai toujours été convaincu
que la majeure partie de notre travail consiste à venir en
aide à ces Esprits souffrants et perdus parce qu'ils sont
essentiellement tournés vers nous, vers la terre, la matière.
Nous en recevons régulièrement au cours des réunions spirites
au centre. Mais là, nous étions en situation nouvelle, loin de
la protection et du confort de notre centre, nous étions «
chez eux » ; et malgré cette situation inédite et
inconfortable, je n'ai ressenti aucune appréhension, je me
sentais protégé et porté par mon guide. L'incorporation a été
instantanée, très forte. Enfin, beaucoup de joie…
« A celui qui sait reconnaître ses
fautes et ses erreurs, le pardon est toujours donné !
» C'est par cette phrase inspirée par un Esprit lors d'une
réunion spirite que nous vous parlerons du chemin qu'ont
accompli les trois Esprits perturbateurs.
En effet, il nous a été permis, par autorisation divine, de
connaître, quelques temps plus tard, la situation dans
laquelle se trouvait ces trois Esprits. Lors d'une réunion
spirite, le 24 avril, un médium habitué à faire des
incorporations, nous donne la communication suivante :
« N'ayez pas peur, je ne reviens pas pour
vous tourmenter, je viens juste vous dire merci. Vous allez
sûrement être surpris, en tout cas certains d'entre vous… J'ai
demandé s'il était possible de vous transmettre ce petit
message. On m'a répondu que oui, que c'était même nécessaire ;
alors je suis là pour vous dire merci, et si vous pouviez
demander pardon pour moi et pour les autres, aux membres de la
famille que nous perturbions il n'y a pas si longtemps encore.
Maintenant, vous pouvez les rassurer : nous ne reviendrons
pas, nous avons compris et nous suivons maintenant nos guides,
et nous sommes sûrs que ce que vous nous avez promis arrivera.
Merci donc à vous et encore pardon. »
Le président de séance lui répond :
« Nous sommes heureux pour toi, frère, et pour cette
confiance que tu nous as accordée. Sois en paix…
- Nous le sommes, grâce à vous et aux frères de l'autre
côté qui sont bien venus nous chercher comme vous nous l'aviez
dit.
- Tu vois, c'était simple.
- Et pourtant… »
Un grand silence, l'Esprit semble hésiter, puis...
- J'ai presque du mal à vous quitter une seconde fois, mais
il le faut pourtant.
- Vas, tu as beaucoup à faire et nous continuerons à penser
à toi. »
Durant l'incorporation de cet Esprit, un
médium dessinateur fît le dessin ci-contre qui représente une
colombe tenant un rameau d'olivier.
Celui-ci symbolise que les Esprits s'étaient apaisés
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